Okjö https://okjo-marseille.com/ Une boutique zéro déchet écoresponsable et bienveillante Fri, 29 Mar 2024 10:46:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://okjo-marseille.com/wp-content/uploads/2020/05/cropped-okjo-favicon-1-32x32.png Okjö https://okjo-marseille.com/ 32 32 167754874 Entrer dans le monde de Diana Beresford-Kroeger : « La voix des arbres » https://okjo-marseille.com/entrer-dans-le-monde-de-diana-beresford-kroeger-la-voix-des-arbres/ Fri, 29 Mar 2024 10:23:20 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=11458 Dans ce livre, Diana Beresford-Kroeger nous invite à redécouvrir notre lien ancestral avec la nature. À travers des pages empreintes de sagesse, l'autrice partage son regard unique sur le royaume végétal, nous démontrant comment les arbres, depuis les modestes ronces jusqu'aux majestueux pins, jouent un rôle crucial tant dans la préservation de notre biodiversité que dans le maintien de notre bien-être physique et mental.

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La nature est notre professeure la plus sage, et l’écrivain de renom Diana Beresford-Kroeger, avec son livre « La Voix des Arbres », nous apporte une leçon magistrale sur la façon dont les arbres peuvent nous guider vers un avenir plus durable. Cet ouvrage, bouleversant dans sa profondeur, porte un message crucial qui célèbre le rôle vital des arbres dans notre monde.

Botaniste, biochimiste et auteure de renommée internationale, Diana Beresford-Kroeger allie de manière singulière les connaissances scientifiques occidentales, la sagesse celte et celle des Premières Nations. Lauréate de prix prestigieux, elle a été désignée membre du WINGS WorldQuest en 2010 et élue au Collège des Fellows de la Société géographique royale du Canada en 2011. Aujourd’hui, elle milite pour un ambitieux « bioplan » mondial et nous encourage à unir nos efforts pour restaurer nos forêts.

Diana Beresford-Kroeger, une enfance celte

Diana Beresford-Kroeger a été orpheline dès son jeune âge, mais sa vie a pris un tournant inattendu lorsqu’elle a été adoptée par la communauté celte de son village natal en Irlande. Plongée dans un monde où les traditions et les savoirs anciens étaient encore vivants, elle a reçu un héritage précieux : la connaissance et l’amour profond de la nature qui caractérisent la culture celte. Cette communauté, résiliente face à des siècles de tentatives d’annihilation par les Anglais, a transmis à Diana une vision du monde où chaque arbre, chaque plante et chaque cours d’eau possède son propre langage et sa propre sagesse. Ces leçons précoces ont façonné la vision du monde de Diana Beresford-Kroeger et ont semé les graines de sa future carrière en tant que scientifique, écrivaine et ardente défenseure des arbres et de l’environnement.

Diana Beresford-Kroeger, messagère du bois

Diana Beresford-Kroeger est en effet une scientifique, botaniste, et écologiste canadienne, dont le travail acharné et la passion pour l’environnement ont inspiré de nombreuses personnes. Son livre « La Voix des Arbres » est un condensé de son expertise, offrant des perspectives inédites sur l’importance des forêts pour la santé de notre planète. À travers une approche introspective et métaphysique, l’auteure nous guide dans un voyage où s’entremêlent les poèmes des forêts avec la rigueur scientifique. Elle nous montre comment les arbres, ces êtres immémoriaux, peuvent révolutionner notre rapport à la Terre et forger un avenir plus harmonieux avec notre écosystème.

Biophilie et écosystème : un mariage heureux

Avant de plonger dans l’oeuvre de Diana Beresford-Kroeger, nous devons comprendre le concept de biophilie. Il s’agit de l’idée que les humains ont une tendance naturelle à rechercher un lien avec la nature et les autres formes de vie. Ce lien inné, selon l’auteure, est fondamental pour la survie de la planète et de notre espèce, surtout dans un monde où la technologie nous éloigne de plus en plus de notre habitat naturel. « La Voix des Arbres » fait un plaidoyer convaincant pour reconstruire ce lien perdu et redécouvrir notre place dans l’écosystème.

Beresford-Kroeger explique comment cette reconnexion nous apporte un nouvel élan, tant pour notre santé mentale que pour l’avancée de la science. Elle partage comment les forêts, en véritables poumons de notre Terre, sont les gardiennes de notre avenir collectif.

Les 40 vertus de la forêt mondiale

Le coeur du livre réside dans la présentation des « 40 manières dont les arbres peuvent nous sauver ». Ces chapitres sont des trésors de sagesse et d’information précieuse pour les défenseurs de l’environnement. Chaque vertu explore un aspect spécifique du pouvoir des arbres, de leur capacité à purifier l’air à leur rôle dans la réduction du changement climatique et de l’érodation des sols. L’abondance de données scientifiques est appuyée par des réflexions personnelles, créant un dialogue entre la nature et l’esprit humain.

Nous vous invitons à lire ces pages, qui nous explique à quel point l’humanité est indissociable des forêts. Par exemple, si nous avons tous ressentis un bien-être inexplicable après une balade en forêt, Diana Beresford-Kroeger met des mots sur cette émotion puissante. Elle nous fait découvrir les phytoncides, ces molécules bénéfiques émises par les arbres, qui contribuent à améliorer notre santé en purifiant l’air et en réduisant le stress. Elle nous explique ainsi, avec des mots simples, pourquoi un « bain de forêt », une simple balade le weekend, nous fait tellement de bien.

Pour illustrer de manière concrète comment les arbres sont indissociables de notre avenir, Diana Beresford-Kroeger, se basant sur l’alphabet celte, consacre un court chapitre à chaque arbre emblématique de la culture celte.

Le saule blanc

Le saule blanc, arbre emblématique au tronc robuste et aux feuilles argentées, tient une place de choix dans le répertoire de Diana Beresford-Kroeger. Reconnaissable à sa silhouette élancée bordant souvent les cours d’eau, le saule blanc est une véritable épopée vivante, racontant les histoires d’équilibre et de résilience.

Le saule blanc incarne non seulement une source de bien-être physique et de purification de l’air, mais aussi de créativité et d’innovation durable. Ainsi, le saule blanc fournit l’osier, une ressource naturelle précieuse dans l’artisanat traditionnel. L’osier, issu des branches flexibles du saule, est utilisé depuis des siècles dans la fabrication de paniers, de meubles et d’autres objets décoratifs ou utiles. Cette pratique, ancrée dans les savoir-faire anciens, met en lumière une autre dimension de l’interaction entre l’homme et la nature : l’art de transformer un produit naturel en objets du quotidien, tout en préservant l’équilibre écologique.

En outre, selon Beresford-Kroeger, cet arbre possède des vertus thérapeutiques méconnues et joue un rôle écologique de premier plan. Dans ses branches chuchotantes, le saule blanc cache le secret de l’aspirine naturelle. La sève, extraite de son écorce, a été utilisée depuis l’Antiquité pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques. Beresford-Kroeger met en lumière la manière dont les civilisations anciennes comprenaient instinctivement les bienfaits de cet arbre sans pour autant avoir accès à notre savoir scientifique contemporain.

Du point de vue écologique, le saule blanc est un maître de la revitalisation des sols. Grâce à son extraordinaire capacité d’enracinement, il stabilise les sols et prévient l’érosion, tout en contribuant à la purification des eaux par le filtrage naturel des polluants. Le saule contribue ainsi à la régénération des écosystèmes aquatiques, créant des habitats pour une multitude d’espèces.

Beresford-Kroeger invite ses lecteurs à regarder le saule blanc comme un symbole de guérison de la terre et de l’âme, une illustration vivante du lien inextricable entre la santé de notre planète et la notre. En tissant ensemble science ancienne et savoir moderne, elle renforce son appel à un nouveau pacte avec la nature, où chaque arbre, comme le saule blanc, est respecté comme un membre précieux de notre communauté terrestre.

La ronce

La ronce, souvent perçue uniquement comme une plante envahissante ou une mauvaise herbe tenace, détient en réalité de profondes vertus écologiques et médicinales qui méritent d’être mises en lumière. Diana Beresford-Kroeger, dans son œuvre, réhabilite cette plante en dévoilant ses qualités souvent méconnues. Elle souligne d’abord son importance écologique : les fourrés de ronces fournissent un abri sûr pour de nombreuses espèces d’oiseaux et de petits mammifères. Ils agissent comme une pépinière protectrice pour les jeunes arbres et une source de nourriture grâce à leurs fruits – les mûres. Sur le plan médicinal, les feuilles de ronce, lorsqu’elles sont utilisées en décoction, possèdent des propriétés astringentes et peuvent être employées pour traiter divers maux, tels que les maux de gorge et les infections buccales. Diana Beresford-Kroeger, en partageant ces sagesses, invite donc à un nouveau regard sur la ronce, non pas comme un ennemi du jardinier, mais comme un composant vital de notre biodiversité à chérir et à protéger.

Les pins, sentinelles de la résilience

Dans son perpétuel voyage à travers l’émerveillement que la nature éveille en nous, Diana Beresford-Kroeger accorde une place spéciale aux pins dans son livre. Symboles de force et d’endurance, les pins sont, pour elle, des sentinelles de la résilience face aux défis environnementaux que rencontre notre planète. Elle explore non seulement leur beauté esthétique, mais s’aventure plus profondément dans les aspects écologiques et médicinaux que ces arbres majestueux offrent.

Les pins, nous dit-elle, sont cruciaux pour l’équilibre des écosystèmes où ils résident. Leur capacité à pousser dans des sols pauvres et à résister à de sévères conditions météorologiques en fait des piliers dans la lutte contre l’érosion du sol. Leur résine, aux propriétés antiseptiques, sert depuis des siècles dans des pratiques médicinales traditionnelles pour soigner plaies et affections respiratoires. Mais leur contribution la plus notable, selon Beresford-Kroeger, réside peut-être dans leur rôle exceptionnel dans la séquestration du carbone. En absorbant de grandes quantités de CO2, les forêts de pins agissent comme des filtres, purifiant notre air, tandis que leur omniprésence dans certaines régions en fait des acteurs clés dans le maintien de la biodiversité.

Le pin, nous rappelle Diana Beresford-Kroeger, n’est pas seulement un arbre parmi d’autres ; c’est un héritage vivant, un maillon essentiel dans la chaîne de la vie qui lie le ciel à la terre. A travers les pages consacrées à cet arbre, « La Voix des Arbres » nous invite à élargir notre perspective, à reconnaître et à célébrer la puissance et la grâce du pin, garant de l’avenir de nos forêts et de notre relation avec le monde naturel.

Les leçons des forêts pour l’individu écoresponsable

« L’écoresponsabilité commence à la maison », phrase maintes fois répétée et brillamment illustrée par le livre de Beresford-Kroeger. À la fin de chaque section, l’auteure propose des actions concrètes que tout un chacun peut entreprendre pour se rapprocher de la nature et la protéger. Ces conseils vont de la simple observation des arbres à la plantation et la protection d’espèces locales.

Ces engagements personnels, modestes en apparence, sont en réalité des pièces essentielles d’un puzzle plus grand, qui, mis bout à bout, peuvent transformer notre impact sur l’environnement. L’accent est mis sur l’expérience individuelle comme source de changement profond dans la relation à la nature.

L’héritage de Beresford-Kroeger dans le discours environnemental mondial

« L’arbre de demain préférera que vous le plantiez aujourd’hui », un proverbe chinois cité par Beresford-Kroeger qui résume l’essence de son message. Elle encourage une action immédiate pour la préservation des forêts et de leurs bienfaits. Son livre a eu un impact considérable sur le discours environnemental global, en plaçant les arbres au centre des solutions pour une planète en bonne santé.

En ce sens, Beresford-Kroeger a ouvert un nouveau chapitre dans le mouvement de préservation, incitant les lecteurs à s’engager davantage dans des pratiques respectueuses de l’environnement. Sa voix résonne à un moment où la prise de conscience environnementale est à son sommet.

Conclusion : une invitation à l’action

La Voix des Arbres de Diana Beresford-Kroeger est bien plus qu’un livre sur l’environnement et la science. C’est un appel à l’action, une invitation à reconstruire notre relation avec la nature et à protéger les ressources qui soutiennent notre existence.

En tant que lecteurs sensibles aux enjeux écologiques, nous sommes appelés à mettre en pratique les enseignements précieux de Beresford-Kroeger pour un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Nous devons prendre à coeur ses recommandations, les transmettre et les perpétuer, afin que chacun de nous, comme les arbres, puisse jouer son rôle dans la sauvegarde de notre Terre.

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Coton démaquillant: laver ou jeter, quelle option est la plus écologique? https://okjo-marseille.com/coton-demaquillant-laver-ou-jeter-quelle-option-est-la-plus-ecologique/ Tue, 26 Mar 2024 13:55:57 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=11387 fleur de coton et coton lavableLe dilemme de l'écolo moderne : vaut-il mieux laver ou jeter ses cotons démaquillants ? Est-ce que laver un coton n'est pas, au final, plus énergivore que de jeter un petit disque en coton ?

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Le dilemme de l’écolo moderne : vaut-il mieux laver ou jeter ses cotons démaquillants ? Quel est l’impact de chacun de ces gestes sur notre environnement ? Vous êtes en effet nombreux en boutique à nous interroger sur cette question : est-ce que laver un coton n’est pas, au final, plus énergivore que de jeter un petit disque en coton ?

Nous allons vous donner ici quelques données pour vous aider à trancher !

Des champs de coton à votre salle de bain

En France, plus de 70 milliards de cotons jetables seraient utilisés chaque année. Que ce soit pour appliquer un tonique, un démaquillant, ou pour désinfecter la plaie d’un enfant, ce geste est devenu tellement banale que l’on se demande rarement comment ce petit carré de coton est arrivé dans nos salles de bain …

Pourtant, si l’on a tous déjà vu des fleurs de coton, nous avons rarement conscience de la chaine industrielle nécessaire à la production d’un coton jetable. Nous vous proposons de revenir ici sur les principales étapes nécessaires à la fabrication de vos cotons.

La culture du coton

La culture du coton est la première étape dans la fabrication des cotons démaquillants jetables. Cette phase requiert d’importantes quantités d’eau pour l’irrigation, ainsi que l’utilisation intensive de pesticides et d’insecticides pour préserver les cultures des parasites et maladies. Selon le WWF, la culture du coton nécessite de 7 000 à 29 000 litres d’eau pour 1 kilo produit. De plus, le quart de tous les pesticides employés dans le monde le sont pour la culture du coton, et pour seulement 3% de terres cultivées !

champs de coton

La récolte du coton

Une fois que le coton a atteint sa maturité, il est récolté. La récolte peut être effectuée manuellement ou à l’aide de machines, selon la taille de l’exploitation et les ressources disponibles.

L’exploitation humaine dans les champs de coton reste un problème grave et persistant. Dans de nombreuses régions productrices de coton, les travailleurs, y compris les enfants, sont souvent soumis à des conditions de travail difficiles, avec de longues heures sous un soleil de plomb, une rémunération insuffisante et une exposition dangereuse aux pesticides chimiques.

Les droits des travailleurs sont fréquemment bafoués, et la liberté de s’organiser en syndicats pour demander de meilleures conditions est largement réprimée. Cette situation alarmante souligne le coût humain caché derrière la production des produits basés sur le coton, y compris les cotons démaquillants jetables donc, et accentue l’importance de soutenir des pratiques de culture du coton éthiques et durables.

Nettoyage et filature

Nettoyage et préparation : Après la récolte, le coton doit être nettoyé pour retirer les graines, les résidus de plantes et d’autres impuretés. Cette étape est cruciale pour garantir la qualité du produit final mais utilise là aussi beaucoup de produits chimique.

Filature : Le coton nettoyé est ensuite transformé en fils. Ce processus implique le cardage du coton pour aligner les fibres et le filage pour créer des fils solides et uniformes.

Tissage ou non-tissage : Les fils de coton sont ensuite tissés ou assemblés selon une méthode de non-tissage pour former une toile. Pour les cotons démaquillants jetables, on utilise souvent des techniques de non-tissage car elles permettent d’obtenir un matériau doux, absorbant et adapté à un usage unique.

Découpe et conditionnement : La toile de coton est coupée en disques ou en pads de la taille désirée, puis emballée dans des pochons en plastique pour la distribution et la vente.

homme récoltant du coton

Le transport

Il est difficile de fournir un chiffre précis sur la distance parcourue par un coton jetable entre son lieu de production et son lieu de consommation, car cela dépend de nombreux facteurs tels que l’origine du coton, le lieu de fabrication des cotons jetables, et les chaînes de distribution jusqu’aux points de vente finaux.

Toutefois, en prenant comme exemple le secteur textile en général, on peut se faire une idée de l’empreinte carbone liée au transport de produits similaires. Par analogie, si l’on considère le jean comme exemple dans le secteur textile, la distance parcourue depuis le champ de coton jusqu’au lieu de vente peut être significative.

Un rapport de l’Ademe mentionne que pour la fabrication d’un jean, la distance totale parcourue depuis l’Ouzbékistan (où se trouve le champ de coton) peut atteindre 65000 km. Bien que ce chiffre concerne spécifiquement le jean, il donne une indication sur l’étendue du transport impliqué dans la chaîne de production textile, qui pourrait être similaire pour d’autres produits basés sur le coton, y compris les cotons jetables.

Ce processus de fabrication, bien qu’efficace pour produire des cotons démaquillants jetables en grande quantité, a un impact environnemental considérable. Nous ne nous étendrons pas ici sur la gestion du coton en tant que déchet : envoyé dans une déchetterie, il sera brûlé et enverra dans l’atmosphère quelques grammes de CO2 de plus …

L’argument de la charge mentale

Le temps d’utilisation d’un coton jetable avant qu’il soit jeté est incroyablement court. En général, un coton jetable est utilisé pour une seule opération de nettoyage ou de désinfection, ce qui signifie qu’il ne sert que quelques secondes à quelques minutes avant de finir à la poubelle… A l’inverse, vous pourrez garder votre coton lavable pendant des années.

Chez Okjö nous avons fait le choix d’un matériau doux et durable. Pas d’irritation -ils sont tout doux pour la peau-, et une durée de vie qui se compte en années … Alors oui il faudra le laver, mais là vous avez le choix entre deux alternatives peu chronophages :

  • Soit vous le glisser dans votre machine habituelle, et vous lancez un programme quotidien à 40°C (et oui, vous pouvez le laver avec vos autres vêtements, le fond de teint ne va tacher votre linge, promis !). Puisque les cotons lavables peuvent être lavés avec d’autres articles, leur impact sur la consommation totale d’eau du cycle de lavage sera relativement faible.
  • Soit vous le passez sur votre savon après vous être démaquillée, et vous le rincez à l’eau clair. Le lendemain il sera sec et propre, prêt à être réutilisé !

Personnellement, je préfère passer 60 secondes à le laver, que de devoir aller au supermarché en cas de rupture de stock !

Conclusion

L’utilisation intensive d’eau, de pesticides et d’insecticides dans la culture du coton, son transport et son conditionnement (plastique), ainsi que les déchets générés par les cotons jetables, en font un produit à éviter si vous souhaitez engager un changement dans votre quotidien.

C’est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers des alternatives réutilisables, comme les cotons démaquillants lavables, qui offrent une option plus écologique pour le démaquillage quotidien.

Et si jamais nous ne vous avons pas convaincu, vous pouvez également vous trouver vers la meilleure alternative au coton jetable : l’éponge de mer ! C’est selon nous la solution la plus douce et la plus hygiénique !

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Comment bien laver sa gourde ? https://okjo-marseille.com/comment-bien-laver-sa-gourde/ Sun, 24 Mar 2024 17:00:43 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=11222 article "bien laver sa gourde". Enfant avec une gourde.On me demande régulièrement à quoi est due l'odeur désagréable qui peut se développer dans une gourde en inox. La plupart du temps la réponse est simple : il s'agit tout simplement d'un manque d'entretien ! Car oui, une gourde, ça se lave ! Dans cet article on vous propose 3 méthodes ultra simples pour prendre soin de votre gourde !

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On me demande régulièrement à quoi est due l’odeur désagréable qui peut se développer dans une gourde en inox. La plupart du temps la réponse est simple : il s’agit tout simplement d’un manque d’entretien ! Car oui, une gourde, ça se lave !

Dans cet article, je vais donc vous donner quelques astuces pour laver votre gourde et vous débarrasser des mauvaises odeurs. S’il faut éviter le lave-vaisselle, il existe au moins 3 méthodes simples et efficaces pour garder une gourde impeccable.

Pourquoi votre gourde sent mauvais ?

Même si en termes d’hygiène il vaut mieux éviter les bouteilles en plastique et leur préférer des gourdes en acier inoxydable, on ne se lave pas les mains -ni la bouche- à chaque fois que l’on saisit sa gourde. Elle se transforme donc, comme tous les objets de la vie courante (pensez à votre téléphone !) en un nid à bactéries et à moisissures. Celles-ci prolifèrent d’autant plus que nous oublions parfois de la laver …

La plus simple : eau chaude et liquide vaisselle

A faire aussi souvent que possible !

  1. Remplissez la gourde d’eau chaude et ajoutez quelques gouttes de liquide vaisselle.
  2. Mélangez de manière énergique pour que le liquide aille sur toutes la paroi de la gourde
  3. Avec vos mains et l’eau savonneuse laver l’extérieur de la gourde
  4. Lavez le bouchon séparément.
  5. Rincez abondamment la gourde à l’eau claire pour enlever tous les résidus de savon.
  6. Laissez la gourde sécher complètement à l’air libre, de préférence tête en bas.

L’étape au-dessus : le goupillon

A faire au moins une fois par semaine.

  1. Remplissez la gourde d’eau chaude et ajoutez quelques gouttes de liquide vaisselle.
  2. Frottez énergiquement avec votre goupillon (notre préféré pour les gourdes est ici).
  3. Lavez le bouchon séparément.
  4. Rincez abondamment la gourde à l’eau claire pour enlever tous les résidus de savon.
  5. Laissez la gourde sécher complètement à l’air libre, de préférence tête en bas.

En cas d’odeur persistante : le bicarbonate

  1. Remplissez la gourde avec une solution d’eau chaude et de bicarbonate de soude (1 cuillère à soupe pour 1 litre d’eau).
  2. Agitez vigoureusement puis laissez reposer pendant quelques heures.
  3. Videz la solution et rincez abondamment à l’eau claire.
  4. Si nécessaire, utilisez un goupillon pour frotter les taches tenaces ou les résidus.
  5. Laissez sécher complètement avant de réutiliser la gourde.

Pour cette dernière méthode, vous pouvez remplacer le bicarbonate par du vinaigre blanc ou quelques gouttes de citron.

Conseils supplémentaires

  • Choisissez une gourde en inox (acier inoxydable), et éviter les gourdes en plastique ou en aluminium
  • Laisser sécher votre gourde : quand vous rentrez chez vous, videz-la et laisser la ouverte jusqu’à la prochaine utilisation
  • Pour éviter les odeurs désagréables, nettoyez votre gourde régulièrement, idéalement après chaque utilisation.
  • Évitez d’utiliser des produits abrasifs ou des éponges à récurer qui pourraient rayer l’acier inoxydable.
  • Ne mettez pas votre gourde en acier inoxydable au lave-vaisselle, car cela peut endommager le revêtement et la rendre moins durable.
  • Veillez à bien laisser sécher votre gourde avant de la ranger pour éviter la formation de moisissures.

Conclusion

En suivant ces méthodes simples et en lavant régulièrement votre gourde, vous pourrez en profiter pleinement sans vous soucier des bactéries ou des odeurs désagréables. Avec un entretien adéquat, vous pourrez garder votre gourde en parfait état pendant des années!

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Pourquoi vous ne devriez plus réutiliser vos bouteilles d’eau en plastique ? https://okjo-marseille.com/pourquoi-vous-ne-devriez-plus-reutiliser-bouteilles-eau-plastique/ Sat, 23 Mar 2024 20:34:17 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=11228 Vous achetez encore des bouteilles d'eau en plastique, mais vous vous rassurez en vous disant que vous la réutilisez pendant plusieurs jours. Une étude choquante révèle des risques de contamination bactérienne.

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Vous achetez encore des bouteilles d’eau en plastique, mais vous vous rassurez en vous disant que vous la réutilisez pendant plusieurs jours ?

Pourtant le constat fait par les scientifiques est alarmant : une étude récente a démontré qu’une bouteille d’eau en plastique réutilisée pendant une semaine peut abriter plus de bactéries que la gamelle d’un chien ou même une cuvette de toilettes. 

On vous explique pourquoi vous ne devriez plus remplir votre bouteille d’eau en plastique !

des bouteilles d'eau en plastique dans une usine de conditionnement

On avalerait l’équivalent d’une carte de crédit par semaine

Un rapport publié par le WWF avait déjà mis en lumière le fait que nous absorbons jusqu’à 5 grammes de micro-plastiques par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit. Rien d’étonnant quand on sait que chaque minute, un camion-poubelle de plastique est déversé dans nos océans. Une étude récente a compté près de 240 000 fragments de plastique par litre dans des bouteilles de plusieurs grandes marques.

A travers la chaine alimentaire, et nos habitudes de consommation (nourriture industrielle emballée dans du plastique, bouteille d’eau), nous ingurgitons de petites particules de plastique sans nous en rendre compte.

Un danger pour la santé humaine

Depuis plusieurs années, les scientifiques cherchent à comprendre l’impact de ces micro-plastiques sur la santé humaine.

Un récent article paru dans Le Monde le 9 janvier 2024 a mis en lumière une étude américaine préoccupante sur la présence de nanoparticules de plastique dans l’eau en bouteille. Selon les conclusions de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, chaque litre d’eau en bouteille contenait en moyenne environ 240 000 particules de plastique, un chiffre dépassant de cent à mille fois les estimations précédentes.

Ces nanoparticules représentent environ 90% des particules détectées dans l’étude. Bien que les conséquences à long terme de cette contamination sur la santé humaine demeurent incertaines, des recherches laissent entrevoir des impacts potentiellement préoccupants, tels que des répercussions sur le métabolisme, le développement cérébral et la santé de la flore intestinale. Cette découverte soulève des interrogations sérieuses quant à la sûreté de l’eau en bouteille et appelle à une évaluation plus approfondie des risques sanitaires associés.

En mars 2024, c’est une équipe italienne qui a prouvé que les nano particules de plastique s’accrochaient aux parois de nos vaisseaux sanguins, y compris aux artères menant au cerveau (!!), augmentant sensiblement les risques d’infarctus et d’AVC.

La contamination par les bactéries

Au-delà de cette contamination de l’eau, une étude publiée en 2019 a montré que les bouteilles en plastique, lorsqu’elles étaient réutilisées, devenaient un véritable vivier à bactéries. Ils ont ainsi révélé que ces bouteilles pouvaient héberger jusqu’à 300 000 bactéries par centimètre carré, soit 6 fois plus que sur la gamelle d’un chien, et bien plus que sur une cuvette de toilettes ! Que ce soit parce qu’on ne se lave pas les mains avant d’ouvrir notre bouteille, ou à cause des bactéries contenues dans notre bouche, mieux vaut s’équiper d’une gourde que l’on nettoie régulièrement plutôt que de réutiliser ne bouteille en plastique !

une bactérie vue au microscope

Conclusion

Nous n’en avons pas parlé ici, mais quand on sait qu’une seule bouteille en plastique peut mettre jusqu’à 450 ans pour se décomposer, il devient clair que les bouteilles d’eau en plastique ne sont plus une option viable. Ni pour l’environnement, ni pour notre santé.

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Comment bien choisir sa gourde? https://okjo-marseille.com/quelle-gourde-choisir/ Mon, 18 Mar 2024 18:00:16 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=11196 Si éviter le plastique à usage unique est devenu un réflexe, se pose alors la question du matériau à privilégier pour trouver LA gourde idéale, alliant praticité, durabilité, et respect de la santé. Acier inoxydable ? Aluminium ? Isotherme ou non ? Découvrez comment éviter le plastique à usage unique en trouvant la gourde idéale !

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Dans un monde où l’écologie et la santé prennent une place de plus en plus prépondérante dans nos décisions d’achat et de consommation, choisir une gourde réutilisable devient une évidence pour de nombreuses personnes soucieuses de l’environnement. Si éviter le plastique à usage unique est devenu un réflexe, se pose alors la question du matériau à privilégier pour trouver LA gourde idéale, alliant praticité, durabilité, et respect de la santé.

Acier inoxydable ? Aluminium ? Ces deux types de gourde se ressemblent visuellement, mais elles n’auront pas le même impact en termes de santé ou d’environnement ! Découvrez comment éviter le plastique à usage unique en trouvant la gourde qui vous correspond !

Qu’est-ce que l’acier inoxydable (inox) et l’aluminium ?

Pour bien comprendre les différences entre ces deux matériaux, il est important de savoir ce qu’ils sont réellement.

L’acier inoxydable, ou inox, est un alliage composé principalement de fer, de chrome et parfois d’autres métaux tels que le nickel. Cette composition lui confère ses propriétés de résistance à la corrosion et de durabilité.

L’aluminium, quant à lui, est un métal léger souvent utilisé dans l’industrie pour sa conductivité et sa malléabilité. Cependant, il est également sujet à la corrosion et nécessite souvent un revêtement protecteur pour être utilisé comme matériau de gourde.

L’inox : un matériau sain et durable

L’inox est un alliage d’acier et de chrome, qui le rend résistant à la corrosion. Cela en fait un matériau idéal pour une gourde destinée à être utilisée au quotidien et transportée partout. Contrairement à l’aluminium, qui peut potentiellement migrer dans les aliments ou boissons contenus dans la gourde, l’inox est un matériau sans danger pour la santé. Il est également non poreux, ce qui signifie qu’il ne retient pas les odeurs ou les goûts. Vous pouvez donc alterner entre différentes boissons sans risque de contamination.

En choisissant une gourde en inox, vous bénéficierez des avantages suivants :

  • La sécurité alimentaire : L’inox est un matériau non-toxique, qui ne migre pas dans les aliments ou boissons même en cas de contact avec des liquides chauds ou acides. Il ne contient ni BPA, ni phtalates, ce qui en fait un matériau sûr pour la santé.
  • L’expérience gustative : Personne n’apprécie de retrouver le goût de son café matinal mêlé aux restes du smoothie de la veille. L’inox, matériau non poreux, garantit l’absence de saveurs résiduelles et offre une étanchéité irréprochable.
  • La durabilité : L’inox est un matériau très résistant et durable dans le temps. Une gourde en inox peut vous accompagner pendant de nombreuses années sans s’abîmer, même en cas d’utilisation intensive.
  • L’économie : En choisissant une gourde en inox, vous ferez des économies à long terme en évitant d’acheter régulièrement de nouvelles gourdes. Sans parler de l’achat répété d’eau minérale vendue dans des bouteilles en plastique à usage unique !
  • L’environnement : L’inox est un matériau recyclable à 100%, ce qui en fait une option plus écologique que l’aluminium.
  • L’hygiène : L’inox est très facile à nettoyer, ce qui permet d’éviter la prolifération de bactéries, même si pour cela il faut régulièrement nettoyer sa gourde !

Comment choisir une gourde en inox ?

Maintenant que vous êtes convaincus des avantages de l’acier inoxydable pour les gourdes, comment choisir la bonne gourde pour vos besoins ? Voici quelques critères à prendre en compte :

  • Isotherme … ou pas ! : Les gourdes en inox peuvent être isothermes, c’est-à-dire qu’elles gardent les boissons chaudes ou froides pendant plusieurs heures. La contre-partie de cette qualité, c’est que ces gourdes à double paroi sont un peu plus lourdes et encombrantes. Avez-vous vraiment besoin de garder votre eau au frais ? Cela peut-être valable quand vous partez en vacances l’été, mais dans la majorité des cas une gourde ultra légère à simple paroi suffit largement ! Posez-vous la question avant de faire votre choix, car à Okjö on entend trop souvent des personnes nous dire qu’elles ne prennent plus leur gourde car elle la trouve trop encombrante !
  • La contenance : Selon votre utilisation, vous devrez choisir une gourde avec une capacité adaptée. Les gourdes en inox sont disponibles dans différentes tailles, allant de 250 ml – idéale pour un jeune enfant ou, dans leur version isotherme, pour apporter votre café à la plage – à plus d’1 litre.
  • Le type de bouchon : Il existe différents types de bouchons pour les gourdes en inox, allant du simple bouchon vissé au bouchon sport avec paille intégrée. Choisissez celui qui correspond le mieux à vos habitudes et à vos préférences.

Conclusion

En résumé, pour une gourde pratique, durable et respectueuse de la santé et de l’environnement, préférez l’inox à l’aluminium ! Et surtout, n’oubliez pas de l’emporter avec vous lors de vos déplacements pour éviter les bouteilles en plastique à usage unique !

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Les éponges de mer : une alternative écologique aux éponges industrielles https://okjo-marseille.com/les-eponges-de-mer-une-alternative-ecologique-aux-eponges-industrielles/ Fri, 17 Jun 2022 11:55:11 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=9105 eponges de mer dans un filet de pecheursLes éponges de mer sont hypoallergéniques, naturellement anti-bactériennes, extrêmement douces et absorbantes. En sus, elles sont écologiques, résistantes et durables. C’est à se demander pourquoi elles ont déserté nos intérieurs pour être remplacées par des éponges industrielles !

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Les éponges de mer sont hypoallergéniques, naturellement anti-bactériennes, extrêmement douces et absorbantes. En sus, elles sont écologiques, résistantes et durables. C’est à se demander pourquoi elles ont déserté nos intérieurs pour être remplacées par des éponges industrielles !

Mais avant de vous expliquer pourquoi l’éponge de mer nous est devenue indispensable tant pour des raisons domestiques qu’écologiques, nous voulions vous en apprendre plus sur ce drôle d’animal !

Un drôle d’animal

Les éponges de mer : animal ou végétal ? 

Les éponges ne possèdent pas de cerveau, ni de système nerveux. Pas d’appareil génital ou respiratoire. Elles n’ont pas d’yeux, pas de coeur, pas d’intestin, pas de branchies, de tentacules, de coquilles ou de pinces. Et pourtant … 

Si jusqu’au début du 20e siècle, les naturalistes débattaient encore pour savoir où classer les éponges de mer il ne fait plus de doute désormais qu’elles appartiennent au monde animal : c’est un animal qui se nourrit, qui a une reproduction sexuée, et dont les larves sont même capables de se déplacer.

Qu’est ce qui différencie les éponges de mer des algues ?

  • les plantes, comme les algues, fabriquent la matière organique dont elles ont besoin pour vivre et se développer en puisant le CO2 qui est dissous dans l’eau et en utilisant la lumière émise par le soleil – processus que l’on appelle la photosynthèse.
  • Les éponges, elles, ne font pas de photosynthèse : elles extraient les nutriments nécessaires à leur croissance en filtrant l’eau de mer (des débris d’animaux morts, des algues microscopiques, des bactéries en suspension) : une éponge est en effet pleine de trous qui lui servent à filtrer l’eau jusqu’à des cellules qui lui servent à ingérer ces micro-organismes.
Notre plus vieil ancêtre 

Les éponges de mer sont donc des animaux. Des animaux très primitifs apparues il y a 890 millions d’années. Bien avant les dinosaures donc !

« Les plus anciens animaux apparus dans un processus d’évolution étaient probablement des éponges. Ce qui n’est pas si surprenant étant donné que les éponges sont les animaux les plus simples dans l’arbre de la vie animale » Elizabeth Turner, professeure à l’Université canadienne Laurentienne et auteure de cette découverte.

En 2017, des généticiens américains en sont même arrivés à la conclusion que l’éponge de mer est notre ancêtre. L’ancêtre commun à toutes les espèces animales présentes sur Terre.

Et le plus vieil animal de la planète

Il existe aujourd’hui près de 10 000 espèces d’éponges dans le monde, dont une quinzaine seulement sont commercialisables. Rien qu’à Marseille on trouve environ 300 espèces d’éponges différentes !

Leur simplicité biologique les rend très adaptables et très résistantes : elles sont présentes dans toutes les mers et océans de la planète. On les connait depuis l’Antiquité en Méditerranée ou dans les Caraïbes, mais on en trouve jusque dans les abysses, à plus de 8000 m de profondeur, en eau douce ou carrément hors de l’eau (en Amazonie). Des chercheurs ont pu observer dans les mers polaires des éponges qui auraient environ 10 000 ans, ce qui en fait également le plus vieil animal présent sur terre aujourd’hui.

La reproduction des éponges de mer

Autre particularité étonnante : les éponges ont à leur disposition un triple mode de reproduction :

  • elles sont capables de se cloner toutes seules, en général quand elles sentent un danger approcher
  • elles ont la capacité de se renouveler constamment : vous pouvez prendre une partie d’une éponge sans endommager l’ensemble et elle repousse rapidement d’elle-même pour remplacer la partie qui a été prélevée. C’est grâce à cette faculté que la « culture » des éponges se développe aujourd’hui (l’idée c’est que, comme pour du bouturage, si vous coupez une éponge en 4 et que vous la replongez dans la mer, elle va se remettre à filtrer et à grandir et vous aurez 4 éponges au lieu d’une)
  • Elles ont aussi une reproduction sexuéeset sont capables de se reproduire avec des cellules sexuelles mâles (spermatozoides) et femelles (ovocytes)

La récolte des éponges de mer les aide à vivre plus longtemps, favorisant la régénération et l’auto-renouvellement. Ainsi, les éponges marines sont une ressource naturelle renouvelable et un excellent choix pour préserver notre environnement.

Des éponges et des hommes

Comme nous l’avons vu, seules une quinzaine d’espèces d’éponges de mer sont utilisées par les hommes aujourd’hui. La plupart des éponges sont en effet constituées de spicules, un matériau très dur, qui leur permet d’afficher des formes très différentes mais les rend inutilisables pour la toilette. Celles qui nous intéressent ici sont donc celles qui ont un squelette élastique, constitué de spongine (une sorte de collagène), un matériau aussi souple et élastique que la peau humaine. Car ce que nous appelons « éponges » c’est en fait le squelette de ces animaux. Une fois cueillies au fond des océans, il suffit de les presser fortement et de les rincer à l’eau de mer pour en retirer les tissus.

A la maison : bienfaits et utilisations

Cuisine & ménage : une alternative naturelle, durable, et non toxique aux éponges industrielles
« Spongia Lachne » : l’éponge de mer la plus résistante (et sans mauvaise odeur)

Antibactérienne, douce et absorbante, l’éponge naturelle de mer « Spongia Lachne » est le produit idéal pour l’entretien quotidien de la maison. Plus résistante que les éponges de bain, elle remplacera aisément vos éponges de supermarché pendant 8 à 12 mois.
Le petit modèle prendre place dans votre cuisine ou votre salle de bain, pour nettoyer, éponger et savonner vos surfaces.
Le grand modèle sera l’allié idéal de votre ménage : lessiver les murs, laver une voiture ou de grandes surfaces. Vous serez surpris par l’efficacité de ce produit rare, qui absorbera la saleté au lieu de l’étaler, comme le font trop souvent leurs copies industrielles. 

Salle de bain : se laver et se démaquiller au naturel
Spongia Graminea : l’éponge de bain par excellence

Hypoallergénique, douce et absorbante, la Spongia Graminea est le produit idéal pour la douche et l’hygiène quotidienne. Son plus : elle a besoin de peu de savon pour produire une mousse riche et apaisante qui ravira toutes les peaux, y compris les plus sensibles. Sa durée d’utilisation peut aller jusqu’à 6-8 mois.

Spongia Officinalis : l’éponge de mer la plus fine

Hypoallergénique, douce et absorbante, la Spongia Officinalis est la reine des éponges. Idéale pour se démaquiller et pour débarbouiller les enfants après le repas, elle est également indispensable pour enlever une tache après un repas ! Vous pourrez utiliser la spongia officinalis pendant un an environ.

Nos éponges sont sélectionnées et nettoyées avec le plus grand soin pour leur ôter tout résidu marin. Il est possible, cependant, que vous y trouviez un reste d’algue qui n’altère en rien la qualité de nos éponges, car nous avons choisi de travailler avec une entreprise qui a banni les produits chimiques de sa méthodologie (fuyez les éponges blanches que l’on trouve dans le commerce !)

Il existe également des éponges menstruelles, utilisées comme alternative aux tampons. Nous n’en proposons pas en boutique mais vous pouvez en trouver dans des boutiques spécialisées.

Conclusion

L’éponge est le témoin privilégié de l’apparition de la vie sur Terre, mais elle est jouera également un rôle important pour notre avenir : 

  • Les éponges sont aujourd’hui étudiées pour leur intérêt thérapeutique, notamment dans le cadre de la recherche contre le cancer. Un traitement contre la leucémie, et un autre contre l’herpès sont déjà commercialisés depuis de nombreuses années, mais d’autres produits sont en cours d’étude
  • des chercheuses de la rade de Brest ont récemment démontré que les éponges constitueraient 30 % du stock de silice dans les sédiments marins. Cette trouvaille est loin d’être anodine, quand on sait que le cycle de la silice est directement lié à la production d’oxygène dans les océans, au travers de la photosynthèse.

Eponges de mer v/ éponges industrielles

La capacité d’absorption des éponges de mer est incroyable, à tel point que toutes les tentatives des industriels pour reproduire leur incroyable savoir-faire ont échoué, que ce soit les éponges végétales ou les éponges synthétiques :

  • ce que vous utilisez généralement ce sont des éponges synthétiques, faites à partir de produits pétroliers. Malheureusement, de nombreuses études ont dernièrement montré que les éponges qui dorment sur le bord de vos éviers sont de véritables nids à bactéries. Jusqu’à 54 milliards de bactéries selon une étude publiée en 2017, parmi lesquelles de nombreuses bactéries pathogènes comme l’Escherichia Coli, la Salmonella et Staphylococcus. 
  • quant aux éponges « végétales » ou « naturelles » que vous pouvez trouver en supermarché, elles sont produites elles aussi dans une usine, à base de cellulose issues de la filière du bois ou du coton par exemple. Elles sont également sujettes au développement bactérien et sont beaucoup moins absorbantes que les éponges de mer.

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Choisir une protection solaire écologique et saine : le guide ultime ! https://okjo-marseille.com/choisir-protection-solaire-ecologique-et-saine/ Wed, 04 Aug 2021 12:54:33 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=7486 plage ensoleillée et crème solaireSi vous vous êtes déjà arrêtés devant un rayon de crèmes solaires et que vous êtes restés perplexes face aux promesses toujours plus "green", "écologique" et "Ocean protect" des protections solaires, cet article est fait pour vous.

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Comment choisir une protection solaire écologique et saine ? Si vous vous êtes déjà arrêtés devant un rayon de crèmes solaires et que vous êtes restés perplexes face aux promesses toujours plus « green », « écologique » et « Ocean protect » des protections solaires, cet article est fait pour vous. On va tenter ici de vous aider à choisir une bonne protection solaire écolo-compatible et qui préserve votre santé.

On a commencé par se poser des questions toute simples : qu’est ce qu’une protection solaire ? Quelle est la différence entre UVA et UVB ? Entre un indice 30 et un indice 50 ? Entre un filtre minéral et un filtre chimique ? Faut-il se méfier des nanoparticules ? Quid des crèmes spécial kids ? Peut-on se fier aux grandes marques ?

femme avec protection solaire assise au bord de la mer

UVA, UVB, indices 30, 50, 50+ : comment choisir la protection qu’il vous faut ?

Cela semble évident, mais avant d’être écologique, une crème solaire se doit d’être EFFICACE afin de protéger votre santé. On vous aide ici à décrypter les étiquettes et à choisir la protection solaire qu’il vous faut.

Quelle est la différence entre UVA et UVB ?

Les rayons UVA et UVB sont deux types de rayonnement ultraviolet (UV) émis par le soleil. Les UVA, qui constituent environ 95% des UV qui atteignent la surface terrestre, pénètrent profondément dans la peau, causant le vieillissement cutané, les rides et, dans certains cas, peuvent contribuer au développement de certains types de cancers de la peau. Les UVB, moins nombreux mais plus énergétiques, affectent la couche superficielle de la peau, provoquant des coups de soleil et jouant un rôle majeur dans le développement des cancers de la peau. Contrairement aux UVA, leur intensité varie selon la saison, l’heure de la journée et la localisation géographique. La protection solaire adéquate doit donc bloquer à la fois les UVA et les UVB pour prévenir efficacement les dommages cutanés.

Depuis 2006, la loi oblige les industriels à établir un rapport de 1 à 3 entre ces deux protections : si votre crème indique un indice 30 pour les UVB, elle doit avoir au minimum un indice 10 contre les UVA. C’est un peu technique, mais en gros plus le SPF affiché sur votre tube est élevé, plus la protection contre les UVA sera forte elle aussi. Certaines marques, comme celle que nous avons choisi chez Okjö, vont même plus loin que le minimum imposé par la législation. C’est le cas, par exemple, de la crème visage de la marque Seventy One Percent, avec un indice UVA de 24 !

La protection contre les UVA, plus difficile à trouver sur votre tube de crème solaire, devrait être le vrai critère de choix lorsque vous vous penchez sur la question des crèmes solaires. Si vous ne trouvez pas l’indice de protection contre les UVA sur votre tube de crème, nous vous encourageons à contacter son fabricant.

Indice 30 ou 50 ?

Il existe aujourd’hui quatre catégories de protection solaire : faible/moyenne/haute/très haute. La « haute protection » correspond aux SPF (Facteur de Protection Solaire) 30 et 50, tandis que le 50+ correspond à de la « très haute protection ». Notez que les mentions « écran total » qui existaient il y a quelques années ont été interdites, car dans les faits, aucune crème ne filtre 100% des ultraviolets (UV).

Si vous aimez avoir la peau dorée, il est probable que vous choisissiez un SPF30. Si c’est le cas, il est recommandé d’appliquer de la crème solaire plus fréquemment. Un SPF 30 bloque environ 97% des rayons UVB, tandis qu’un SPF 50 bloque environ 98%. Bien que la différence de protection puisse sembler mineure, elle peut s’accumuler au fil du temps, surtout lors d’une exposition prolongée au soleil. Par conséquent, pour maintenir une protection optimale avec un SPF 30, il est crucial de réappliquer la crème solaire toutes les deux heures, et plus souvent si vous nagez ou transpirez. Cette pratique assure que la peau demeure protégée contre les rayons nocifs du soleil, minimisant ainsi le risque de coup de soleil et, à long terme, de cancer de la peau. Car vous l’avez compris, la vraie différence entre les 2 SPF concerne surtout l’indice UVA qui en dépend… et c’est là qu’il faut décrypter les étiquettes !

Les crèmes solaires pour enfants: indispensables ou simple marketing ?

Si choisir une protection solaire respectueuse de l’environnement semble indispensable aujourd’hui, la question se pose avec d’autant plus d’acuité quand on devient parents. Faut-il choisir une crème « spécial enfant » ? D’après l’UFC Que Choisir, les marques feraient plus attention à la quantité d’allergènes présente dans les crèmes pour enfants.  Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.

Nous avons étudié un produit Avène, indice 50+ et « spécial enfant & protection des océans » : ce produit contient du Methylene bis-benzotriazolyl tetramethylbutylphénol (MBBT), un filtre UV chimique présent sous la forme de nanoparticules. Un produit qui d’après le SCCS (comité scientifique européen) peut s’accumuler dans les tissus et causer des dommages à l’ADN en même temps qu’il s’avère toxique pour les milieux aquatiques (pour lire l’avis complet du SCCS c’est ici). A fuir donc, malgré ces mentions attrayantes.

Vous pouvez donc choisir une crème « Enfants », mais n’oubliez pas de décrypter les étiquettes, car la seule mention marketing n’est malheureusement pas un critère suffisant.

enfant dans une piscine exposé au rayon du soleil

Chez Okjö, nous privilégions le Stick de la marque Seventy One Percent et l’Eco Sun Spray pour les enfants, mais gardez en tête que la meilleure protection pour les plus jeunes restent une moindre exposition, en évitant notamment les heures les plus chaudes de la journée, et de leur faire portée une protection textile.

Filtre minéral ou filtre organique : lequel choisir ?

Pour choisir une protection solaire écologique et saine, il faut d’abord se demander quel type de filtre solaire est le plus respectueux de l’environnement. là encore, la réponse n’est pas si aisée qu’il n’y parait. Les deux types de filtre aujourd’hui présents sur le marché français n’ont pas la même origine ni la même action

Les filtres minéraux

Les filtres minéraux sont naturellement présents dans l’environnement. Il s’agit en général du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc. Ces filtres ont un effet bouclier qui bloque les UV, un peu comme un pansement. Ils agissent donc dès l’application, mais laissent un léger voile blanc sur la peau.

    • Le problème : certaines marquent qui utilisent les filtres minéraux présentent des nanoparticules. C’est le cas de la marque Respire par exemple (pourtant si vous faites une recherche Internet « solaire clean » ou « green », vous tomberez inévitablement sur cette marque !). Vérifiez la liste INCI des ingrédients, car depuis peu la législation les oblige à les faire apparaître sous la mention [NANO]. Les nanoparticules sont aujourd’hui suspectées de passer la barrière cutanée et d’avoir des conséquences néfastes sur la santé humaine et l’environnement.

Les filtres organiques

Les filtres organiques (c’est à dire chimiques) sont obtenus à partir de molécules de synthèses. 25 sont aujourd’hui autorisés en France. Ils absorbent les UV, et s’avèrent très efficaces contre les UVA, mais ils n’agissent que 20 minutes après l’application.

    • Le problème : ils sont souvent allergisants et sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Le risque varie en fonction des molécules choisies. On a déjà parlé du Methylene bis-benzotriazolyl tetramethylbutylphénol, mais il faut également éviter l’octocrylène. En mars dernier, une étude franco-américaine alertait sur la présence de cet élément dans une quinzaine de crèmes solaires et anti-âge achetées en France et aux Etats-Unis. Parmi les marques incriminées se trouvent Garnier, Bioderma, Uriage, La Roche-Posay ou L’Oréal.

« L’octocrylène, un filtre solaire présent dans de nombreux produits cosmétiques, se transforme, une fois le tube ouvert, en un composant identifié comme un perturbateur endocrinien et possiblement cancérogène, selon une équipe de chercheurs franco-américaine. » Etude franco-américaine citée par le journal Le Monde

Si les préconisations officielles nous incitent à changer de crème solaire tous les ans, ce n’est donc pas pour booster la consommation des ménages mais pour éviter un risque sanitaire. Ne serait-il pas plus simple d’interdire l’octocrylène ? En attendant, lisez bien les étiquettes lorsque vous achetez des produits solaires …

Pour information, à Okjö nous avons choisi de vous proposer l’huile solaire de la marque française Seventy One Percent. Ils ont choisi d’utiliser du Butyl methoxydibenzoylmethane, un filtre UV qui n’a pas montré d’effet de perturbation endocrinienne in vivo à ce jour.

Conclusion

En conclusion, choisir une bonne protection solaire sans nuire à sa santé ni à notre environnement est bien plus complexe qu’il n’y parait ! Tous les filtres chimiques ne sont pas à bannir, d’autant que les problèmes cutanés induits par le rayonnement solaire peuvent être bien plus dommageables que l’utilisation à bon escient d’une bonne crème solaire.

Aujourd’hui plusieurs marques utilisent des filtres minéraux garantis sans nanoparticules. Pour autant, les filtres minéraux sont ils la solution ? Ils répondent certes à une demande de naturalité de la part du consommateur, mais il s’agit là encore d’une ressource naturelle épuisable.

Raphaël Vannier, fondateur de la marque Seventy One Percent (ndlr. choisie par Okjö), est certain que les produits solaires vont connaitre, dans les dix années à venir, une véritable révolution, n’en déplaise aux mastodontes et lobbyistes actuels du secteur :

« Il existe aujourd’hui des SPF sans filtre solaire. Certaines huiles végétales, par exemple, possèdent naturellement une protection solaire. C’est ça l’avenir ! »

Raphaël Vannier, fondateur de la marque Seventy One Percent

C’est le cas de notre huile de framboise ou de l’Oliambru, mais à ce jour ces huiles naturellement protectrices ne peuvent être considérées comme des protections solaires au sens de la réglementation française.

MEMO

Ce qu’il faut retenir pour choir une protection solaire eco-friendly et clean !

  • La mention indiquée sur votre tube de crème solaire ne correspond qu’à la filtration des UVB. Il faut pourtant être très vigilant sur la filtration des UVA (vieillissement / cancer de la peau).
  • Ne pas se fier aux indications marketing : en réalité, le mieux pour protéger les enfants est ne pas s’exposer aux heures les plus chaudes et de leur faire porter une protection textile. Si ce n’est pas possible, vérifier quel filtre est utilisé dans votre crème, et éviter l’octocrylène et le Methylene bis-benzotriazolyl tetramethylbutylphénol (MBBT).
  • Si vous choisissez un filtre organique (chimique) : vérifier qu’il ne contient pas d’octocrylène ni de MBBT et n’oubliez pas qu’il n’agit que 20 minutes après l’application.
  • Aucun label à ce jour ne vous garantit l’innocuité de votre produit sur les océans. N’importe qui peut mettre un logo « Love ocean » sur son tube. La preuve avec notre exemple de crème Avène …
  • Si vous choisissez un filtre minéral, vérifiez qu’il est bien SANS NANO.
  • Une astuce non infaillible mais qui peut vous aider au moment de choisir votre protection solaire : regardez l’indice de naturalité de votre produit. Chez Seventy One Percent, cet indice varie de 80% à 100%.

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L’intelligence des plantes https://okjo-marseille.com/lintelligence-des-plantes/ Mon, 10 May 2021 11:32:29 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=7208 couverture livre intelligence des plantesChercheur de renommée mondiale, fondateur de la neurobiologie végétale, Stefano Mancuso est le premier à avoir démontré que les plantes sont dotées d’une véritable intelligence. Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec la journaliste Alessandra Viola, il permet aux grand public de s’approprier ses découvertes, et nous invite à modifier notre point de vue sur le monde qui nous entoure. 

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Chercheur de renommée mondiale, fondateur de la neurobiologie végétale, Stefano Mancuso est le premier à avoir démontré que les plantes sont dotées d’une véritable intelligence. 

Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec la journaliste Alessandra Viola, il permet aux grand public de s’approprier ses découvertes, et nous invite à modifier notre point de vue sur le monde qui nous entoure. 

« En biologie, nous estimons toujours que nous autres, ­humains, sommes au centre de l’univers du ­vivant et que tout tourne autour de nous. Or nous ne sommes qu’une partie secondaire et négligeable du vivant, et nous avons besoin d’une révolution copernicienne pour nous aider à le comprendre. Il est urgent pour nous de saisir que nous faisons partie de la nature et que notre vie est reliée à celle des autres êtres vivants. Nous dépendons des plantes de ­manière absolue, nous ne pouvons pas vivre sans elles : elles produisent toute la nourriture que nous mangeons, l’oxygène que nous respirons et elles ont produit nos énergies fossiles. » Entretien donné au journal Le Monde, le 15 avril 2018

 

Si nous avons l’habitude d’associer le concept d’êtres vivants à celui d’animaux, ceux-ci représentent en réalité moins de 1% de la biomasse terrestre. Le monde végétal représente donc 99,7% de la biomasse de la planète. Dans la lutte de chacun pour sa survie, les plantes doivent donc être « des organismes beaucoup plus raffinés, adaptables et intelligents qu’on ne le croit souvent ».

«  Malgré la déforestation à outrance, les plantes demeurent ainsi les souveraines incontestables du monde vivant. »

Elles sont à la source de la chaine alimentaire, et s’avèrent indispensables pour l’humanité. Car si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, comme elles le font depuis des millénaires, l’inverse est peu probable. L’auteur estime par exemple que l’on connait à peine 5 à 10% des espèces végétales présentes sur terre, mais que nous en tirons 95% des principes actifs de notre pharmacopée.

Véritable manifeste écologique, ce livre pionnier, qui a bénéficié d’une reconnaissance internationale, nous plonge dans un incroyable voyage au cœur du monde végétal. On y apprend notamment que les plantes discernent formes et couleurs, qu’elles sont douées de sensibilité, qu’elles communiquent entre elles et avec les animaux, qu’elles dorment, qu’elles mémorisent des données et qu’elles sont même capables de manipuler d’autres espèces.

Cela semble fou, mais il faut réellement se plonger dans la lecture de ce livre pour réaliser que l’on fait fausse route depuis des années. Oubliez tout ce que vous avez appris, et plongez-vous dans cet ouvrage passionnant.

L’intelligence des plantes

Pour l’auteur, il est évident que les plantes sont douées d’une grande intelligence, du moment que l’on définit cette dernière comme la capacité de résoudre des problèmes et de communiquer avec son environnement, y compris avec les insectes et d’autres animaux.

Les sens des plantes

Elles sont non seulement dotées de nos cinq sens (la vue, l’odorat, le goût, le toucher, l’ouïe), mais en possèdent une quinzaine d’autres, parmi lesquelles une capacité à évaluer le taux d’humidité dans le sol ou les gradients chimiques contenus dans le sol et l’air.

Ce chapitre est passionnant et vertigineux : faut-il être doté d’un cerveau central pour être considéré comme intelligent ? Faut-il avoir des yeux pour voir ? Après la lecture de ces pages, on parie que vos escapades en pleine nature n’auront plus la même saveur!

 

 

La communication

Un autre chapitre bouleversant concerne la communication. Les végétaux s’échangent en effet des informations sur la qualité de l’air, du sol, sur la présence de pathogènes, sur une agression par des insectes. Mais ils sont également capables d’échanger avec d’autres espèces.

Dans l’entretien qu’il a donné au journal Le Monde en 2018, Stefano Mancuso revient sur l’exemple des fourmis :

«  (…) dans de nombreux cas, les plantes sont même capables de manipuler des animaux avec les substances chimiques qu’elles produisent. Un exemple avec les relations que beaucoup de végétaux entretiennent avec les fourmis : quand des insectes les mangent, les plantes émettent des composés volatils pour appeler les fourmis à l’aide. Celles-ci viennent parce que la plante fabrique du nectar plein de sucre. Elles le boivent et défendent la plante contre ses ennemis.

Mais ce qui a été découvert ­ récemment, c’est qu’il ne s’agit pas d’un simple échange « défense contre nourriture » : dans le nectar, il y a aussi des substances neuroactives. Des drogues. Qui rendent les fourmis « accro » et les obligent à rester là. Et la plante module ses sécrétions de composés neuroactifs en fonction de ce qu’elle veut obtenir chez les fourmis : qu’elles aient un comportement agressif, qu’elles patrouillent, etc. »

Outre ces capacités de communication, vous apprendrez aussi que les plantes peuvent manipuler leur environnement à leur insu pour arriver à leur fin.

La manipulation

L’orchidée Ophrys apifera imite ainsi à la perfection la femelle de certains hyménoptères pour les attirer. Elle met alors  en oeuvre un triple mimétisme : celui de la forme et des couleurs du corps pour tromper la vue de l’insecte, celui de l’épiderme pour tromper le toucher, et celui des phéromones pour imiter l’odeur de la femelle. Ils ne repartiront qu’une fois recouvert du précieux pollen qu’ils iront déposer plus loin. Il y a aussi l’exemple de l’Arum titanium, vedette des jardins botanique, qui a choisi comme pollinisateur la mouche carnivore. Pour l’attirer, la plante imite donc l’odeur d’un cadavre en putréfaction.

Outre les insectes, les végétaux sont aussi capables d’utiliser d’autres animaux pour disséminer leurs graines loin de la plante mère, et assurer leur descendance.  L’auteur donne plusieurs exemples tout aussi fascinants les uns que les autres. Nous retiendrons ici l’exemple du cerisier : la couleur blanche de ses fleurs attire les abeilles, assurant la pollinisation de l’arbre. Tant que la graine n’est pas mûre, le fruit reste vert, parfaitement camouflé dans le feuillage de l’arbre. Ce n’est qu’une fois qu’il est prêt à être planté que le fruit se pare de son plus beau rouge, parfaitement visible à travers le feuillage de l’arbre, ce qui permet aux oiseaux de les repérer de loin.

 

En refermant le livre, vous ne regarderez plus le monde qui nous entoure de la même manière. Le fait que notre survie et notre avenir dépendent du règne végétal nous invite à mieux le comprendre. A l’observer. Et à le respecter.

Bonne lecture !

Le livre au format « Poche » peut être emprunté à la bibliothèque d’Okjö sur demande.

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Balles de lavage « écologiques »: la grande arnaque des Gargouilles & consort https://okjo-marseille.com/balles-de-lavage-ecologiques-la-grande-arnaque-gargouilles-et-consort/ Thu, 06 May 2021 07:25:17 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=7016 balles de lavage avec perles de céramiqueQue pensez des balles de lavage bleues qui inondent le marché ? A travers l'exemple des Gargouilles, vous verrez comment un as du marketing et un fond d'investissement peu scrupuleux sont prompts à manipuler vos envies de mieux faire.

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Depuis plusieurs mois, vous êtes très nombreux à nous interroger sur des balles de lavage bleues, « économiques » et « écologiques ».

Leur marketing est très agressif, et il est très difficile d’y échapper dès que l’on est identifié comme « intéressé par les questions environnementales » sur les réseaux sociaux. Pas étonnant quand on sait que l’annonceur « Les Gargouilles » a dépensé 585 986 euros pour des publicités sur Facebook. Cette somme en fait le troisième annonceur de France, derrière le Parlement européen et Greenpeace France, mais loin devant Amazon, Leclerc ou Facebook. A cela il conviendra d’ajouter les sommes dépensées sur les autres espaces publicitaires, comme Google Adds.

Gargouilles, Gallinettes, Legenden… de très nombreuses « marques » se positionnent sur le marché florissant des boules de lavage. Toutes utilisent peu ou proue les mêmes arguments et les mêmes visuels. Mais tiennent-elles leurs promesses ? Décryptage.

La promesse

Les balles de lavage sont présentées comme une alternative écologique et économique à la lessive traditionnelle.

Concrètement, il s’agit de grosses boules en plastique remplies de perles de céramique. Leur promesse ? Au contact de l’eau, les perles de céramique vont créer une eau alcaline qui suffira à éliminer les taches, les mauvaises odeurs, et même les bactéries et virus de vos vêtements (!!!). Le tout, pendant au moins 1500 lavages.

Est-ce que ça fonctionne ?

Les boules de lavage ne sont pas une innovation récente. Elles existent depuis des années. Déjà en 2009, Que Choisir publiait le résultat de ses tests :

Les accros des méthodes naturelles vont nous en vouloir, mais leur efficacité est médiocre, à peine meilleure que celle d’un lavage à l’eau. Inutile d’espérer ôter une tache difficile. Les salissures grasses ne se sont pas mieux enlevées que lors des cycles de lavage à l’eau seule.
Extrait du site Que Choisir, 24/03/2009

Depuis, d’autres tests fleurissent sur les réseaux sociaux. En attendant de publier le nôtre, nous vous renvoyons à cette vidéo publiée par Mr Mondialisation en partenariat avec le Youtubeur L’Apprenti Valentin. De nouveau la conclusion est sans appel.

Un Greenwashing décomplexé

L’argumentaire des sites est aussi simple qu’efficace :

« L’alternative saine, écologique, et plus économique que la lessive traditionnelle. »
« En plus de ne pas du tout polluer, nous nous engageons à retirer 300 grammes de déchets plastique pour chaque Gargouille  commandée. »
Extrait du site les-gargouilles.com

Des arguments de poids pour qui cherche à réduire l’impact de sa consommation.

« Ne pas du tout polluer »

Outre le fait que la production de plastique soit une industrie extrêmement polluante, quid du mode de fabrication de ces boules de lavage ? Les sites des marques que nous avons évaluées ne donnent aucune indication sur leur lieu de fabrication. Une indication qui semblerait pourtant évidente pour un produit qui vante son « impact zéro pollution ». Imaginons que les boules arrivent d’Asie. Elles partiraient dans vos machines avec un impact sur l’environnement loin d’être neutre !

« Retirer le plastique des océans »

Il semblerait que la société « Les Gargouilles » demande à des associations qui s’occupent déjà du nettoyage des côtes et des océans de mener une action en portant leur tee-shirt, en échange de quoi ils financent le film promotionnel de la journée.

Nous reprendrons ici le témoignage de l’association « Clean my Calanques », qui est engagée dans la défense de l’environnement depuis 2017. Celui qu’ils identifient comme le « patron » de la société Les Gargouilles, leur propose alors 500 euros pour financer une journée de ramassage de déchets, mais cette rétribution est assortie de conditions jugées inacceptables par l’association : l’équipe de ramassage devait exclusivement porter les couleurs de la marque sponsor, ils devaient ramasser deux tonnes de déchets, et réaliser un film pour faire la promotion de ce partenariat. D’après Céline, un tel film coûte environ … 500 euros.

Conclusion ? Une journée blanche pour le ramassage des déchets, mais une belle opération de communication pour la marque commerciale.

Boules de lavage : attention, danger

Le point le plus inquiétant est pourtant ailleurs. Des boules en plastique tambourinant dans une eau chaude pendant 1500 lavages produiront inévitablement des microplastiques. Or il s’agit de l’un des plus grands dangers connus aujourd’hui, tant pour notre santé que pour l’avenir de notre planète.

Qu’est-ce qu’un microplastique ?

“Huit millions de tonnes de plastique finissent dans l’océan chaque année”, rappelle le WWF. Ce plastique se fragmente et se transforme en microplastiques, des particules assez petites pour entrer dans la chaîne alimentaire, en passant par l’eau ou les animaux marins. Les microplastiques sont en outre un vecteur de transport idéal pour des organismes exogènes, mutagènes ou pathogènes susceptibles de dégrader l’écosystème des océans. Comme le précise l’Anses, la taille des microplastiques est comprise entre 5 millimètres et quelques centaines de nanomètres, soit 70 fois plus petit que l’épaisseur d’un cheveu. Ils sont retrouvés partout dans l’environnement : l’air, les habitations, les cours d’eau, la terre mais aussi les océans. L’ensemble des espèces vivantes, des plus petites comme le zooplancton, aux plus grandes comme les baleines, peuvent les ingérer.

Un danger pour la santé humaine

Le WWF a montré en 2019 que via l’eau que nous buvons, et la chaine alimentaire, nous ingérerions l’équivalent d’une carte de crédit par semaine. C’est d’autant plus grave que les plastiques sont non seulement composés de polymères, mais qu’on ajoute lors de leur fabrication des additifs qui confèrent des propriétés au plastique : souplesse, rigidité, résistance au feu, etc. Ces additifs sont de potentiels contaminants chimiques, des perturbateurs endocriniens susceptibles d’avoir des effets sur les fonctions sexuelles, la fertilité ou d’augmenter les risques de cancer.

Nous reviendrons plus précisément sur cette problématique dans un prochain article, mais pour contrer le Greenwashing des boules de lavage et préserver notre santé, et notre environnement, mieux vaut les éviter.

Les boules de lavage : des économies en trompe-l’oeil

L’argument économique avancé par les marques dépend du point de vue selon lequel on se positionne.

Il semble assez évident que le fait de ne plus avoir à acheter de lessive pendant 1500 lavages permet de réaliser des économies substantielles par rapport à son budget habituel. Encore faut-il que le lavage soit efficace…

Car pour s’équiper, il faut compter entre 70 et 100 euros en fonction de la taille de sa machine… et du nombre de boules commandées. Etrangement, le nombre de boules nécessaires varient au fil du temps (il en fallait 4 pour une lessive de 9kg en janvier dernier. Aujourd’hui leur site préconise d’en utiliser 5), mais ce sont les réductions proposées qui nous ont alertés. S’il faut dépenser 35 euros pour une seule balle de lavage, celle-ci passe à 15 euros si vous décidez d’en commander 10. Une réduction énorme pour un produit qui serait conçu de manière à respecter et l’environnement et les équipes qui le fabriquent.

Là se pose la question du modèle économique de ces sociétés : une boule de lavage, à l’unité, est vendue environ 35 euros. Or nous avons trouvé des produits très similaires à 10 euros sur CDiscount, et même à 1 dollars sur Aliexpress !

Au vu de la ressemblance entre ces produits, ces sociétés se contenteraient-elles de faire du dropshipping ?

Le Dropshipping : une pratique légale mais controversée

Le « dropshipping », ou « livraison directe »  est une pratique commerciale consistant à vendre des objets qui sont livrés directement du producteur, le plus souvent installé en Chine, au client final.

Concernant les boules de lavage, les stocks sont probablement gérés en Europe, ne serait-ce que pour être emballés aux couleurs de la marque qui le commercialise, mais il est peu probable que les entreprises en question gèrent la chaine de fabrication de leur produit. La ressemblance de toutes les boules de lavage que nous avons étudiées est saisissante : même couleur, même forme, même contenu. Aucun logo n’est apposé sur les boules elles-mêmes. Est-ce qu’un emballage cartonné et un marketing efficace justifient que le prix d’un article soit multiplié par 35 ?

Des fonds d’investissement spécialistes du Greenwashing

Nous ne prendrons ici que l’exemple des Gargouilles, mais cela se vérifie pour d’autres marques.

Les Mentions légales du site précisent que le site les-gargouilles.com est édité par Les Gargouilles, une SAS immatriculée au RCS de Paris depuis mai 2020, et dont le siège social est situé à Paris (75003). Cette adresse est celle d’une domiciliation d’entreprise, soit une adresse administrative et fiscale, mais qui n’héberge aucune équipe.

Leur code APE, qui définit l’activité de l’entreprise, correspond au « commerce de détails spécialisé de produits par Internet ». Autrement dit, cela confirme que la firme ne produit pas de balles de lavage, mais les commercialise.

L’entreprise compte 3 dirigeants :

  • Monsieur Gérard Weng, Directeur général délégué depuis février 2021, et par ailleurs directeur de la publication du site les-gargouilles.com

Et surtout :

  • LS Investissement, au poste de Président. Il s’agit d’un fond de placement et d’investissement qui agit sous le statut d’une SASU, un statut juridique qui permet à son actionnaire principal de toucher chaque année les dividendes de son placement. Son nom est public, mais ce diplômé d’une grande école de commerce spécialisé dans la production de contenus pour les réseaux sociaux n’y fait jamais référence lorsqu’il s’agit de valoriser son curriculum vitae.
  • Super Saiyan Monkey, identifié au poste de Directeur général. Il s’agit d’une société spécialisée dans le « conseil pour les affaires et le conseil de gestion ».

Ces sociétés cachent en réalité deux hommes, co-fondateurs d’une autre entreprise appelée « Angel Studio ». Comme le résume l’un d’entre eux sur les réseaux sociaux, avec Angel Studio, « Nous produisons des créas vidéos engageantes et performantes pour booster votre ROI. ». Autrement dit, Angel Studio vous propose de créer du contenu pour booster vos réseaux sociaux et améliorer votre « retour sur investissement ». En gros, si vous achetez un espace publicitaire sur Facebook, ils vous produiront un contenu suffisamment fort et pertinent pour vous rapporter des followers ou augmenter vos ventes.

CONCLUSION

Les gargouilles.com sont donc une très bonne illustration de leur savoir faire. Cela devrait les aider à trouver des prospects et à développer leur société, Angel Studio.

Mais si votre objectif est de préserver notre environnement et de prendre soin de votre santé, nous vous recommandons plutôt de vous tourner vers des produits Made in France, à la compo clean et super efficace (promis, on met bientôt notre super lessive en ligne !), ou de vous lancer et de la faire vous-même !

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Azur TV https://okjo-marseille.com/azur-tv/ Wed, 17 Mar 2021 17:23:10 +0000 https://okjo-marseille.com/?p=5936 Le premier reportage vidéo réalisé pour la chaine Azur TV par Florence Giroux l'été 2020.

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Okjö : la maison des alternatives

 

 

 

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